La DGAIA y el Programa Catalunya Magrib se han pasado años diciendo que la UPE Unité de Protection de l'Enfance de Tánger (embrión de un sistema de protección en la provincia de Tánger) era función suya. Otra de las muchas mentiras y falsedades del Programa Catalunya Magrib y la DGAIA.
Marruecos. Protección de la infancia vulnerable
28.07.09 | Marruecos COOPERACIÓN PARA EL DESARROLLO
España y Marruecos firman un protocolo de cooperación para la protección de menores vulnerables. El programa tiene un coste total de dos millones de euros (2.000.000€) a los que la AECID aporta 1.5 millones de euros, lo que permitirá la puesta en marcha de un Sistema Integrado de Protección de la Infancia con Servicios Regionales de Proximidad
El pasado viernes 24 de julio tuvo lugar en la Wilaya de Tánger la firma de un proyecto de cooperación de apoyo a las políticas públicas marroquíes de protección a los menores vulnerables. La firma del protocolo administrativo del proyecto entre la Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo (AECID) y el Ministerio de Desarrollo Social, la Familia y la Solidaridad (MDSFS) estuvo seguida por la inauguración oficial de la Unidad de Protección de la Infancia (UPE) de Tánger (financiada por la AECID a través de la ONGD española Fundación CEAR).
El acto contó con la presencia de la Ministra de Desarrollo Social, la Familia y la Solidaridad, Sra. Nousha Skalli; del Embajador de España en Marruecos, Luís Planas; del Wali de Tánger, Sr. Mohammed Hassad; del Cónsul General de España en Tánger, Sr. José de Carvajal y del Coordinador General de la Cooperación Española en Marruecos, Sr. Vicente Sellés Zaragoza, entre otras personalidades.
La firma de este protocolo permite la puesta en marcha del Programa de cooperación "Apoyo a la puesta en marcha de un sistema integrado de protección de la infancia en Marruecos con los servicios sociales regionales de proximidad", entre el Ministerio de Desarrollo Social, la Familia y la Solidaridad (MDSFS) y la AECID. El programa tiene un coste total de dos millones de euros (2.000.000€) a los que la AECID aporta 1.5 millones de euros, lo que permitirá la puesta en marcha de un Sistema Integrado de Protección de la Infancia con Servicios Regionales de Proximidad, que abarca la Creación de Unidades de Protección de la Infancia (UPE) y de un sistema público de protección de la infancia con "samusocial" (servicio de ayuda móvil de urgencia social) en las regiones de: Tánger – Tetuán (UPE en Tánger y Samusocial en Martil), Souss – Massa – Drâa (UPE en Agadir) y Oriental (UPE y Samusocial en Oujda). La UPE de Tánger se ha venido apoyando desde el pasado año y hoy se hará oficial su arranque.
Esta iniciativa se enmarcan en el compromiso de la Cooperación Española de apoyar la puesta en marcha de la Estrategia del Ministerio de Desarrollo Social en materia de Protección de la Infancia 2008 – 2012, materializado con la firma del Memorándum de Cooperación entre el MDSFS y la Secretaría de Estado de Cooperación Internacional – AECID que permite establecer una cooperación a largo plazo con el fin de fortalecer el sistema público marroquí de protección.
La Cooperación Española considera como uno de sus ejes prioritarios la protección de los menores, como fue reflejado en su Documento Estrategia País (DEP) elaborado en 2005 y en su Estrategia de la Cooperación Española de Apoyo a los Menores Vulnerables en Marruecos, con un compromiso presupuestario de 39.282.929 euros para el periodo 2006 – 2011, de los cuales se han desembolsado 35.489.079 euros hasta la fecha. Este esfuerzo incluye a todos los actores de cooperación española trabajando en el sector entre los que se encuentra la AECID, Comunidades Autónomas y ONGDs. La atención a los menores en situación de vulnerabilidad ha sido uno de los ejes que mayor número de intervenciones ha concentrado, no sólo de la AECID, sino también del resto de operadores españoles de cooperación en Marruecos.
http://www.aecid.es/web/es/noticias/2009/07_Julio/2009_07_28_marruecos_proteccion_infancia.htmlhttp://www.leconomiste.com/article.html?a=94735
Tanger: Nouzha Skalli met en route son plan
· Ouverture d'une unité pour la protection de l'enfance
· 2,3 millions de DH pour la création d'un centre d'accueil des mendiants
SEPT activités, deux inaugurations, une convention… Le programme de la visite de Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, à Tanger, vendredi et samedi derniers, était chargé.
Les actions ont concerné plusieurs thèmes, en l'occurrence le développement social et la lutte contre la mendicité, la protection de l'enfance, le renforcement des capacités et la formation ainsi que la modernisation de l'action sociale.
Le programme d'activités de la ministre entre, en effet, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2008-2012.
Dans le domaine de la protection de l'enfance, le ministère a organisé une cérémonie de signature d'un protocole administratif relatif au programme «système intégré de protection de l'enfance au Maroc avec des services sociaux régionaux de proximité». L'accord a été signé avec le ministère des Finances et l'Agence espagnole de coopération internationale au développement (Aecid). Cette dernière s'est engagée à verser près de 16 millions de DH, à travers une subvention d'Etat pluriannuelle, pour le financement de ce programme prévu pour la période 2009-2012.
Dans le même cadre, il a été procédé à l'inauguration de l'unité de protection de l'enfance (UPE-Tanger), avec la première réunion du conseil d'administration. «Nous nous sommes engagés à achever, bien avant 2012, le programme de création des unités de protection de l'enfance dans les 16 régions du Royaume», indique Skalli. En effet, l'ouverture de l'UPE-Tanger est la troisième après celles de Casablanca et Marrakech. «Les prochaines créations concerneront les villes d'Agadir et de Martil», renchérit la ministre. A noter que l'unité de protection de l'enfance est considérée comme une structure de proximité et de coordination. «A travers ces unités, nous voulons assurer une meilleure protection des enfants contre toutes les formes d'abus, de violence et d'exploitation», poursuit Skalli. En effet, les missions de l'UPE s'articulent autour de l'accueil, l'écoute, l'accompagnement, l'enregistrement de toutes les informations sur les cas traités ainsi que l'élaboration de rapports de suivi.
S'agissant des actions relatives au développement social, il a été procédé à la signature d'une convention de partenariat pour la création d'un centre d'accueil des mendiants, pour un montant global de 2,3 millions de DH. La convention a été signée par le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, la wilaya et l'association de solidarité pour les œuvres charitables. A noter que le programme de la lutte contre la mendicité a pour objectif d'assurer l'efficience et le bon cadrage des programmes locaux de développement. De ce fait, il repose sur une approche sociale fondée sur l'intégration familiale et institutionnelle et l'insertion socioéconomique des mendiants. Côté juridique, il vise la répression de la mendicité professionnelle et l'élaboration d'actions de sensibilisation et de communication.
Par ailleurs, concernant le programme national pour la réinsertion des enfants des rues (Indimaj), la ministre a présidé la clôture de la session de formation au profit des intervenants locaux (wilaya, associations, la justice, l'intérieur, la santé, l'éducation nationale, la jeunesse et sport). La formation, qui s'est déroulée à l'institut national de l'action sociale (Inas-Tanger), a duré trois jours (du 22 au 24 juillet). La réforme et la restructuration de l'Inas figuraient également au programme. «Notre objectif est de faire de cette institution un pôle d'excellence de formation des travailleurs sociaux pour renforcer la compétence nationale en matière de gestion et de pilotage des structures et projets sociaux de proximité», explique Skalli. De plus, la ministre a donné le coup d'envoi de la formation de 4.000 jeunes bénévoles dans le cadre de la 10e édition des séjours de travail volontaire hispano-marocain organisés par les associations Al Amal de Tanger et Wafae de Barcelone.
Au final, le programme de la ministre a été clôturé par la visite du centre de lutte contre la mendicité et l'inauguration de l'espace de réadaptation et d'intégration pour personnes en situation de handicap.
Le but est d'améliorer leurs conditions de vie à travers le renforcement des opportunités de réadaptation et d'intégration, d'accueil, d'orientation, de formation et de sensibilisation.
Bouchra SABIB
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=116&id=117766
Lutte contre la mendicité à Tanger
Signature de deux conventions et visites à des centres de formation
Nouvelle approche sociale fondée sur l'intégration familiale et institutionnelle
Publié le : 31.07.2009 | 16h53
Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2008/2012, la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, a dernièrement effectué une visite de travail à Tanger.
Son programme d'activités s'articule autour de plusieurs thèmes, en l'occurrence le développement social, la lutte contre la mendicité, la protection de l'enfance, le renforcement des capacités , la formation, ainsi que la modernisation de l'action sociale. Dans le domaine du développement social, il a été procédé à la signature d'une convention de partenariat entre le ministère de tutelle, la wilaya de Tanger et l'association de solidarité pour les œuvres charitables et ce pour la création d'un Centre d'accueil des mendiants pour un montant global de 2.300.000 DH. Le programme de lutte contre la mendicité, qui vise essentiellement à assurer l'efficience et le bon cadrage des programmes locaux de développement, repose sur une approche sociale fondée sur l'intégration familiale et institutionnelle, l'insertion socio-économique des mendiants, outre une approche judiciaire visant la répression de la mendicité professionnelle et des actions de sensibilisation et de communication.
Dans le domaine de la protection de l'enfance, le ministère a organisé également une cérémonie de signature du Protocole administratif relatif au programme « système intégré de Protection de l'enfance au Maroc avec des services sociaux régionaux de proximité entre le ministère du Développement social et celui de l'Economie et des finances et l'Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID). Cette cérémonie s'est déroulée à la wilaya de Tanger-Tétouan et a été présidée par la ministre et l'ambassadeur d'Espagne au Maroc.
Au titre de ce protocole, l'AECID contribuera au financement du programme avec la somme de 1,5 million d'euros à travers une subvention de l'Etat pluriannuelle. Les engagements et les activités consignés dans le Protocole sont prévus pour la période allant de 2009 à 2012. "Le ministère de l'Economie et des Finances nous accompagnera dans ce programme", a indiqué le communiqué, à travers l'ouverture d'un fonds de concours à la somme indiquée qui constituera un budget additionnel à la dotation budgétaire annuelle du ministère.
Dans le même cadre, deux événements ont marqué la première journée : la réunion de l'Enfance (UPE- Tanger) tenue à la wilaya de Tanger. Cette unité de Protection de l'Enfance, structure de proximité dédiée à la lutte contre la violence à l'égard des enfants a pour mission d'assurer l'accueil, l'écoute, l'accompagnement et l'enregistrement de toutes les informations sur les cas d'enfants victimes de violences, ainsi que l'élaboration des rapports de suivi et la coordination du circuit de prise en charge. La mise en place de l'UPE fait partie des actions prioritaires inscrites dans le Plan stratégique du ministère et est également appuyée par la Coopération espagnole, à travers l'Agence espagnole de Coopération internationale au développement (AECID) et la Fondation CEAR. Suite aux dispositions du statut proposé par l'association d'appui à l'UPE de Tanger , le conseil d'Administration est composé des représentants relevant des institutions et des départements gouvernementaux , des élus et des associations locales : AMNA pour la défense des Femmes et Enfants victimes de violence à Tanger, l'association de l'Union des Femmes marocaines de Tanger et l'association ALCS de lutte contre le sida à Tanger.
Par ailleurs , dans le même cadre de la mise en œuvre du programme national pour la réinsertion des enfants de rue (Indimaj), la ministre a présidé à l'Institut national de l'Action sociale (INAS) à Tanger la clôture de la session de formation au profit des intervenants locaux. Ce programme est appuyé par le Conseil Arabe pour l'Enfance et le Développement. A signaler que cette formation sera prochainement organisée dans les grandes villes du Royaume : Marrakech, Agadir, Fès et ce conformément au plan stratégique 2008/2012 du ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. A cette occasion, Mme Skalli a donné le coup d'envoi de l'action de formation de 4.000 jeunes bénévoles dans le cadre de la dixième édition des séjours de travail hispano–marocain organisés par les associations Al Amal de Tanger et Wafae de Barcelone présidée par Othman Ben Mahjoub et AECID présidée par le coordinateur général à la coopération maroco- espagnole Vicente Sellés Zaragozi.
La dernière journée a été consacrée à la visite de l'INAS. La ministre a visité le centre et a donné ses directives pour le réaménagement de l'internat et a écouté attentivement les préoccupations de la directrice de l'Institut. Elle s'est rendue également au Centre de lutte contre la mendicité. Enfin, Mme Skalli a clôturé son programme par l'inauguration de l'espace de réhabilitation et de réinsertion de l'association Fraternité des personnes handicapées à Hay El Ama. La ministre a tenu une conférence de presse à la salle de la wilaya où elle a parlé de la stratégie nationale de lutte contre la mendicité. Ce programme avait pour point de départ l'élaboration d'une stratégie par une enquête nationale réalisée en 2007 par le ministère.
Sensibilisation
Le programme a été entamé d'abord à Casablanca et Rabat puis à Fès et Laâyoune. Après Tanger, ce sera le tour d'Agadir, Marrakech, Meknés puis Oujda. "Nous avons tiré tous les enseignements des expériences lancées à Casablanca, Rabat et Fès. Nous sommes maintenant sur deux chantiers qui vont certainement nous permettre de contenir ce fléau. Il s'agit de la mise en place d'une loi totalement dédiée à la lutte contre la mendicité", apprend-on. Une large campagne de communication et de sensibilisation autour du phénomène. Elle va utiliser différents supports de communication.
Par Abdelmajid Ben Saïd | LE MATIN
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