EN LAS FRONTERAS DE EUROPA. Controles, confinamientos, expulsiones
| 12 de noviembre de 2010 |Traducciones: [English] [français]
En su segundo informe anual sobre las fronteras de Europa, la red Migreurop se centra en tres cuestiones claves del combate que llevan las autoridades contra las personas candidatas a la migración : los obstáculos a su desplazamiento, el confinamiento y la expulsión.
Sobre la base de encuestas propias en los lugares investigados, el informe proporciona ejemplos dramáticos de las consecuencias de la puesta en práctica de esta guerra contra las personas migrantes, que implica un retroceso generalizado de los derechos que protegen las libertades y la integridad de las personas.
Denunciando el proceso de "externalización" por la Unión Europea de su política migratoria, Migreurop muestra cómo los países terceros se ven obligados, bajo la amenaza del cuestionamiento de los acuerdos de cooperación y de ayuda al desarrollo, a readmitir en su territorio a las personas migrantes expulsadas de Europa y a impedirles reemprender el viaje hacia sus fronteras.
De la región de Calais, en Francia, a las fronteras de Turquía y del mar Adriático, de los parajes de Gibraltar al desierto sahelo-sahariano y a los nuevos países miembros al este de la Unión Europea, la subcontratación de los controles migratorios se efectúa en cadena, a veces muy lejos de la Unión pero también en su interior, muy en particular cuando se trata de reenviar de país en país a solicitantes de asilo considerados indeseables. Toda una población de exilados se encuentra así sometida, desde ambos lados de las fronteras de Europa, sea al encarcelamiento arbitrario, sea a un continuo vagar y a las vejaciones permanentes de un entorno hostil.
En el momento en que, por primera vez desde su creación, la agencia Frontex despliega sus equipos militarizados de intervención rápida para enfrentar la "afluencia masiva" de migrantes en la frontera griega como si se tratara de enemigos peligrosos, el informe de Migreurop insiste en que el derecho, reconocido en los tratados internacionales, a abandonar todo país y a buscar protección en otro lugar, queda sin sentido si las personas candidatas a la emigración o al asilo son confinadas o retenidas en el camino.
Migreurop, "En las fronteras de Europa. Controles, confinamientos, expulsiones" Informe 2009-2010, 144 páginas.
Documents associés Informe Migreurop-20092010
| taille : 1.8 MBAux frontières de l'Europe : contrôles, enfermement et expulsions.
| 15 novembre 2010 |Traductions : [Español] [English]
Pour son deuxième rapport annuel sur les frontières de l'Europe, le réseau Migreurop a choisi de mettre l'accent sur trois moments forts du combat mené par les autorités contre les candidats à la migration : l'entrave à leurs déplacements, l'enfermement et l'expulsion.
S'appuyant sur des enquêtes de terrain originales, le rapport donne des exemples dramatiques des conséquences de cette guerre aux migrants, qui implique un recul généralisé du droit protégeant les libertés et l'intégrité des personnes.
Dénonçant le processus d'« externalisation » par l'Union européenne de sa politique migratoire, Migreurop montre comment les pays tiers sont contraints, par la menace d'une remise en cause les accords de coopération et d'aide au développement, non seulement de réadmettre chez eux les migrants chassés d'Europe mais aussi, sur leur territoire, de les empêcher d'entreprendre leur voyage vers ses portes.
De la région de Calais, en France, aux marches de la Turquie et à la mer Adriatique, des parages de Gibraltar au désert sahélo-saharien et aux nouveaux pays membres à l'est de l'Union européenne, une sous-traitance des contrôles migratoires s'effectue en chaîne, parfois très loin de l'Union mais aussi en son sein, tout particulièrement quand il s'agit de se renvoyer de pays à pays des demandeurs d'asile jugés indésirables. Toute une population d'exilés se trouve ainsi soumise, des deux côtés des frontières de l'Europe, soit à l'incarcération arbitraire, soit à l'errance et aux vexations permanentes d'un environnement hostile.
A l'heure où, pour la première fois depuis sa création, l'agence Frontex déploie ses équipes militarisées d'intervention rapide pour faire face à l'« afflux massif » de migrants à la frontière grecque comme s'il s'agissait d'ennemis dangereux, le rapport de Migreurop rappelle avec force que le droit, reconnu par les traités internationaux, à quitter tout pays et à demander protection ailleurs, est vidé de son sens si les candidats à l'émigration ou à l'asile sont assignés à résidence ou retenus en route.
Migreurop, « Aux frontières de l'Europe. Contrôles, enfermements, expulsions », Rapport 2009-2010, 128 pages.
Documents associés 2ème rapport migreurop
| taille : 6.6 MoCouverture-rapport annuel 2
European borders : controls, detention and deportations
| 12 novembre 2010 |Traductions : [Español] [français]
For its second annual report on the European borders, Migreurop has chosen to emphasize three main steps of the fights led by the authorities against the candidates to migration : the controls of their movements, detention and deportation.
Based on evidences from fact finding missions, the report gives dramatic examples of this war against migrants which implies a general decline of the law protecting the freedom and integrity of human beings.
Denouncing the « externalization » process of the European union migratory policy, Migreurop shows how third countries are obliged, through the threat of the reconsideration of cooperation agreements and development aid, not only to readmit the migrants chased from Europe, but also to keep them on their own territory from travelling towards its doors.
From Calais area in France to the edge of Turkey and the Adriatic sea, from the surroundings of Gibraltar to the Sahel Saharan desert and the new member states of eastern Europe, a subcontracting of migratory control is carried out in series, sometimes very far away from the Union but also within its territory, especially when it deals with sending asylum seekers from country to country considered as unwanted. A large population of exiles, from both sides of the European borders, is subjected to arbitrary incarceration, wandering, and the constant humiliation of a hostile environment.
While for the first time since its beginning, the Frontex agency displays its rapid intervention military teams to face the "massive flow" of migrants at the Greek border as if they were dangerous enemies, the Migreurop report, strongly recalls that the right, admitted by international treaties, to leave a country and ask for protection from another, loses its meaning if the candidates to emigration or to asylum are put under house arrest or held up on their way.
Migreurop, « European borders : controls, detention, deportations », 2009-2010 report, 128 pages.
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